8 (cat. 64)
[Non titré, entre 1927–1929]
linogravure en noir
247 x 180 mm
[Imprimé par l’artiste]
La plaque de linoléum est conservée
247 x 179 mm
n° archives : 5226-860
Diverses [2] épreuves :
a. 1 épreuve sur papier de maculature crème
325 x 241 mm
au verso, au stylo bille bleu : AEB D G376
Les arêtes de la gravure sont prolongées en haut à gauche et en bas à droite.
n° archives : 5588-60
b. 1 épreuve sur vélin verdâtre
503 x 325 mm
sans inscription
n° archives : 5226-42
Le traitement de la voile d’une épreuve à l’autre laisse supposer l'existence de deux états. Or, il s'agit simplement d’une différence d'encrage, ce qu’atteste un examen de la matrice gravée.
Il existe un lavis à l’encre de chine et mine de plomb [Non titré, 1927] n° archives : 5588-56, qui est sans doute un dessin préparatoire. Le squelette flanquant le voile du navire sur le dessin se subdivise en têtes de mort en passant à la gravure.
Le thème de la barque traverse tout l’œuvre d’Anna-Eva Bergman. Décliné en barque, demi-barque ou proue (Baug), il désigne un présage de mort lorsqu’il renvoie à la légende du Draug (« bateau » en norvégien). Pêcheur sans tête habillé de cuir, le Draug est la réincarnation du noyé. Il navigue dans un demi-bateau et hurle lorsqu’il est témoin d’une noyade.